Vénus des filles-du-ciel

Ainsi Vénusia, ma compagne, m’a invité chez ses parents
Originaires de la planète voisine – car jumelle – de la Terre.
Ses sœurs vivant dans les montagnes sans aucun habit apparent
Cachaient leurs seins dans leur manettes sans faire le moindre commentaire.

J’appris que c’était leurs coutumes du temps des dragons-cavaleurs,
Quand elles défendaient la nature de leurs mamelles enjôlées.
Je sus que l’absence de costume provient de la douce chaleur
Dont la forte température est impossible à contrôler.

Mais ses sœurs, celles dont les cils battent comme des ailes de comètes,
Et dont les doux soupirs composent la musique sacrée des sphères,
Veillent nues, dansent et s’ébattent sur les éminences secrètes,
Des hauts sommets, là où repose, un dieu qui sait les satisfaire.

Mais Vénusia, de bon augure, m’entraîna vers l’antique stèle
Où tous ses textes célébrant l’amour enflamment les poudrières.
Son souffle, d’un feu d’envergure, tissait des paroles immortelles
Et dans son silence vibrant s’épanouissaient mes prières.

Tableaux de He Jiaying sur https:culturainquieta.comeroticala-sensualidad-toma-forma-en-la-pintura-gongbi-de-he-jiaying .

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *