
Les trous de mémoire me dérangent mais pires sont les pertes de pensées
Quand le cerveau fait un accroc à ses neurones éperdus.
Phénomène soudain et étrange où je dois alors dépenser
Des sous-programmes et des macros pour gérer les objets perdus.
Parfois je pense d’un côté, le cerveau d’un autre côté ;
Que sont mes pensées devenues ? Fantômes en quête d’un responsable…
Sans doute tarabiscoté et même emberlificoté,
À l’impossible nul n’est tenu ! Même si c’est irréalisable !
Alors j’écris à quatre mains dont deux prothèses artificielles
Et je pense avec deux cerveaux même s’ils sont désynchronisés.
Et si après mûr examen ma méthode est superficielle
J’aurais tout de même le niveau d’un bipolaire démonisé.
Ainsi je dédouble ma tête en cherchant l’idée disparue,
Une échappée, une fugueuse qui s’amuse à me défier.
Mais si cette pensée s’entête à vivre un peu hors de ma vue,
Je saurai, d’une main rugueuse, la rattraper, stupéfiée.
Tableau de Vito Campanella sur https:it.paperblog.comvito-campanella-surrealismo-e-metafisica-1607278 .
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