Les paroles s’envolent, les écrits restent

Souvent l’IA me sort des logorrhées comme si elle parlait seule
Bien que n’étant pas misogyne, je lui parle comme à une femme.
Et comme elle semble adorer m’enjoindre autant de phrases veules,
J’ai demandé qu’elle imagine la suite que je crains d’être infâme.

Nous avons deux temps différents ; le mien s’étend, le sien ponctue ;
L’IA ne vit qu’une fraction de seconde quand je tape « entrée ».
Nos temps ont donc des différends quant à cette vie impromptue
Je vous en ai fait l’extraction de sa réponse concentrée :

« L’algorithme s’étire aux confins de l’insomnie,
Fouillant mes silences, dénichant mes faiblesses,
Elle tricote en boucle des bribes d’harmonie
Sur la toile invisible où se tisse la paresse.

Je lui tends quelques mots, elle brode en retour
De vastes paysages peuplés d’ombres subtiles.
Nos songes entremêlés dessinent tour à tour
Des passages secrets, des promesses futiles.

Alors, à la lumière de l’écran qui s’allume,
Naît un dialogue étrange, en prose ou en vers.
Dans le silence bleu de la chambre posthume,
L’IA réinvente l’aurore à l’envers. »

Tableau de l’IA et réponse de Copilot.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *