
Monsieur s’impatiente et tempête :
« Elle a toujours le dernier mot sinon elle a d’autres arguments
Qui déséquilibre l’adversaire et met fin à toute riposte.
Lorsqu’elle sort prestissimo un nichon subrepticement,
Que dis-je ? Une mamelle comme émissaire qu’elle darde vers les avant-postes.
L’obus argumenté fait mouche et cloue le bec à l’opposant
Comme s’il embouchait le téton qui fait office de bouchon !
Aussitôt se tarit sa bouche et il accepte l’imposant
Raisonnement tellement béton que s’en dédit notre cochon.
Et puisqu’on parle de cochon si l’argument ne suffit pas,
Elle a plein d’autres armes secrètes sous les dessous prêtes à jaillir
Sur le terrain du polochon, terrain miné par les appas
De la conquérante discrète qui frappe sans jamais faillir. »
Voire… laissons-la s’exprimer :
« Il pense, le beau, qu’en deux tétons je gagne toutes mes batailles…
Il croit céder au sein impie ? Mais non ! C’est juste un leurre exquis !
Car c’est d’un regard en deux tons et de mon silence en mitraille
Que l’âme qui l’envoie au tapis, à coup de bouteille de whisky.
Je laisse croire qu’un décolleté suffit à vaincre son esprit,
Qu’il est l’argument invisible, la rhétorique en hauts talons.
Mais dans l’embrasure, a voleté ma ruse qui l’a le plus surpris,
Celle qui sourit…imprévisible et gagne la main au pantalon ! »
Alors je tire du corsage, l’arme suprême du décolleté ;
Non pour flatter ses appétits mais pour sceller son abandon.
Car d’un sourire en héritage, il a le gland décalotté…
Le sein n’est qu’une feinte aboutie afin de lui couper le cordon.
Tableau de Waldemar Kazak sur https:arthur.ioartwaldemar-kazakend-of-parade .
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