Je suis la reine que l’on redoute et que l’on glisse sous la main ;
De mon sourire, je fais la joute et puis je trace mon chemin !
Ma robe ondule en arabesques, chaque étoffe renferme un secret ;
Si tu m’effleures, je m’annexe ton cœur qui m’est lors consacré.
Mon cœur n’est pas qu’une chimère, c’est un pari risqué d’oser ;
Si tu t’avances, je suis amère, mais je serai prédisposée !
Si tu recules, je te dévore le cœur par tes mille regrets ;
Si tu restes, je te revigore et tu m’obéis à mon gré.
Si tu résistes, je m’embrase d’un feu qui danse entre tes doigts ;
Si tu faiblis, là je t’écrase et te rudoie comme il se doit.
Car nul ne plie sans perdre en moi le virus de la maladie
D’amour qui monte au fil des mois vers mon intime paradis.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.
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