
Ma mie, dans ce bouquet, le monde se recueille,
De pétales et de vent, le silence t’accueille.
Viens, déposons ensemble ces fleurs d’août sur la table,
Où la douceur s’installe, invisible, ineffable.
Quand sous l’ombre légère, la lumière du soir
Charmera tes paupières d’un nuage d’espoir.
J’effeuillerai alors une ou deux marguerites
Pour continuer dès lors sur toi ce tendre rite.
Quand tu m’auras ouvert le bouton de ta rose,
J’irai à mots couverts l’arroser d’une prose
Plantée dans ton giron qui chantera tes charmes
Quand mes vers agiront et sècheront tes larmes.
Tableau de Vincenzo Calli.
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