Quand juillet ôte sa robe de roses peintes

Quand juillet ôte sa robe de roses peintes

Après les feux sous les lampions dont juillet fut très magnanime,
Après les amours de Juliette et ses Roméo d’affilée,
Voici que partent nos champions des bals musette synonymes
De belle soirées gentillettes ou endiablées qui ont défilé.

Le mois s’effeuille en robe peinte de roses tombant une à une,
Comme les promesses qu’on murmure avant de partir en vacances.
La Lune, témoin des étreintes, s’endort dans ses voiles de brume
Et l’été glisse comme mûr, ludique et avec éloquence.

Mais voilà. L’été se transforme et aspire au temps des moissons ;
Mais Juillet garde dans ses valises l’ensemble des bons souvenirs.
Mais il laisse une table conforme avec fruits, fromages et boissons
Pour le mois d’août qui rivalise déjà des beaux jours à venir.

Tableau de June Leeloo.

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