Ô Soleil !

Ô Soleil !

Parmi les peuples disparus, des Atlantes aux Lémuriens,
Leurs arts et leurs sciences enfuis se perdent dans l’ombre des âges.
Mais restent ces glyphes apparus, gravés d’artistes sumériens,
Révélant le Soleil qui luit au centre du grand engrenage.

Les astres chantent en silence, guidés par des lois éternelles,
Tandis que l’homme, l’éphémère, scrute un ciel qu’il pense muet.
Pourtant jadis, en vigilance de la sagesse originelle,
Des yeux ont vu l’orbe solaire et les étoiles en menuet.

Les dieux dictaient à leurs vigiles tout un grand savoir indicible,
Et leurs mains ont su publier notre séquence d’ADN.
Leurs gestes, gravés sur l’argile, témoignent d’un art inaccessible,
Un pacte ancien et oublié, issu de l’ère prométhéenne.

Que reste-t-il de leurs écrits, de leurs songes et de leur flamme ?
Des symboles que l’on décrypte sans en saisir le fondement.
Sommes-nous des enfants aigris, égarés sans feu ni programme,
Sans l’écho de l’ancienne Égypte qui chuchote encore doucement ?

Tableau de Jef Cablog.

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