
On dit que l’eau de la rivière aurait des vertus féériques
Et rend son teint de jeune fille aux femmes qui s’y plongent nues.
Témoin cette scène en Bavière où les allemandes hystériques
Enlèvent toutes leurs guenilles même devant les inconnus.
Je marchais d’un pas nonchalant de l’autre côté de la rive,
Lorsque j’ai vu deux bonnes femmes se dévêtir complètement
Et plonger, offrant au chaland qui demeurait sur le qui-vive,
Un spectacle pas du tout infâme mais érotico-allemand.
N’osant m’arrêter pour mater, je fis semblant de ramasser
Des galets de décoration en les saluant de la main
Afin de nous acclimater et, sans paraître embarrassés,
Entamer une relation même si elle fut sans lendemain.
Puis enfin d’un pas décidé, je me rapprochai sans détour,
Il y avait de l’amour dans l’air et des envies préméditées.
D’un sourire plutôt débridé, j’observais leurs jolis contours
Lorsque soudain elles se roulèrent une pelle devant moi…dépité.
Tableau de Maher Morcos.
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