
En attendant Dionysos qui bénit le fruit des entrailles,
Je me recouche tandis que perle une goutte de ma liqueur
Dont se réjouira Éros et s’il ne peut faire ripaille,
Faute de grives, on prend des merles et faute de femme, la rigueur.
Mais non ! Les dieux grecs me le pardonnent mais l’amour souffre de l’attente
Et en attendant les vendanges de l’amour, patiemment j’écris
En sollicitant Perséphone, déesse bien plus compétente
Que les dieux, héros et les anges qui ne font que pousser des cris.
Que Perséphone me réponde et m’apporte un nouveau printemps
Avec son supercarburant d’ensemencement triomphant !
Que l’on m’apporte des comportes de petits soins par tous les temps
Qu’occuperont neuf mois durant la procréation d’un enfant !
Tableau d’Ilya Zomb.
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