La tristesse du printemps

tristesse du printemps

Personne ne s’y attendait ; on croyait le printemps heureux.
Heureuse de revenir en force apporter la nouvelle mode,
Contente quand elle vagabondait sous un soleil fou valeureux,
Gaie comme un grillon sur l’écorce trépidant pour les myriapodes !

Mais cette année tout a changé, elle est arrivée tristounette
Avec sa garde rapprochée de fleurs des champs plutôt austères.
Les saisons se sont mélangé les hémisphères de la planète
Qui voudrait nous le reprocher par faune et flore contestataires.

Avec la Lune solidaire, cette équinoxe est un marasme
Et la tristesse est de rigueur devant l’étendue du gâchis.
La faune devient suicidaire devant le pire des sarcasmes
Du Genre humain dont la vigueur a l’irréparable franchi.

Subitement le ciel se trouble, aucun oiseau ne s’y élance ;
Si le vent ne chuchote plus, tout le reste demeure en silence.
Au dépourvu, les arbres courbent leurs branches où le givre se condense ;
Finalement l’espoir se cache, sans doute rongé d’indifférence.

Tableau de Colete Martin.

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