


Entre la Lune et les sirènes, toute une histoire se dévide
Avec les tables solunaires qui rythment les courants marins.
L’astre d’or, couronne de reine, les ceint du métal impavide
Dans le royaume lagunaire aux reflets d’argent ivoirins.
Dans les eaux froides des abysses, les sirènes aiment remonter
Pour goûter le halo lunaire qui dore leurs queues scintillantes.
Afin que leurs têtes subissent le même éclat ornementé,
Elles exposent au luminaire leurs chevelure émoustillante.
Pour les sirènes romantiques et pour les marins mélomanes,
Elles accompagnent à la harpe leurs jolies voix de soprano.
Soumis à leur charme authentique, pauvre poète mythomane,
Resté muet comme une carpe en serait devenu parano…
Tableaux de David Delamare.
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