
À cause des monstres extraterrestres dont le cinéma est friand,
Je redoutais d’apercevoir une soucoupe venue d’ailleurs
Mettre ma maison sous séquestre sous un rayon vert et brillant
Pour me contraindre à recevoir des petits hommes gris railleurs.
Des petites peurs de l’enfance, celle-ci, pourtant la moins probable,
Me perturbait dans mon sommeil comme un genre de fin du monde
Où je resterais sans défense – aliénation imperturbable
Dont la combinaison vermeille s’avançait, le regard immonde.
Il y avait aussi le robot du jour où la Terre s’arrêta,
Aux yeux aveugles qui envoient leur rayon exterminateur.
Évidemment c’était trop beau et le cauchemar regretta
De voir mes peurs prendre la voie vers un courage annonciateur.
Illustration de Sophia Volovik sur https:sophiavolovik.artstation.com .
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