
Pour être belle, il faut s’offrir à son miroir expressionniste,
Véritable témoin à charge des petits défauts condamnés.
Pour être belle, il faut souffrir dit-on aux filles protagonistes,
Futures starlettes en marge de devenir reines de l’année.
« Miroir, serai-je la plus belle ? » Et le miroir du tac-au-tac
Renvoie son image au couteau cubiste ou bien impressionniste.
Le reflet se montre rebelle, regimbe et revient l’attaque
Ou explose presto subito en mille éclats projectionnistes.
Le miroir a perdu son tain ; l’intelligence artificielle
Prend le relais sur les tablettes pour une photo de profil.
Les réseaux sociaux sont atteints de narcissisme superficiel
Et finalement les starlettes perdent l’image… et moi le fil.
Tableau d’Alice Bailly.
Laisser un commentaire