
À la loterie de l’amour, on espère un ticket gagnant
Avec un bouquet de bonheur et une abondance d’enfants ;
Doué pour le sens de l’humour, un caractère pas trop gnangnan
Et on se lève de bonne heure après ce rêve triomphant.
Parfois le numéro ne sert qu’une fois comme les allumettes
Qui après avoir mis le feu s’éteignent pour l’éternité.
Parfois on devient adversaires après des plans sur la comète
Qui mollissent et qui font long-feu contre toute maternité.
On a le droit de rejouer autant de fois que nécessaire.
Qui sait quand la chance sourit ? Il faut se battre jusqu’au bout !
Enfin le moment enjoué dont Cupidon est l’émissaire
Arrive lorsqu’il est nourri de lutte contre les tabous.
Tableau de Marc Chagall.
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