
L’amour aveugle, sans mes lunettes, trompe ma vue mais pas les sens ;
Sans la vision, je m’interroge et je suppute la vénusté.
Je divinise ma minette, j’idéalise l’effervescence
Des valeurs auxquelles je déroge pour un fantasme à déguster.
Tout devient net, c’est la surprise. Ouf, cela aurait pu être pire !
Finalement le résultat vaut mieux que la chose entrevue.
La vision masque la méprise et la peur veut que je transpire
Jusqu’au moment où exulta un ravissement imprévu.
Je vis Cendrillon à l’envers en métamorphose inversée ;
La lanterne redevient poisson et les soleils des nénuphars.
La teinture de persan vert n’est qu’un rideau controversé
Qui cache le corps de passion de ma Vénus, nue et sans fard.
Tableau d’Anna Berezovskaya sur https:tanjand.livejournal.com3281686.html .
Laisser un commentaire