
J’ai voyagé en Italie juste une fois, il y a longtemps
Dans cette douceur authentique du littoral adriatique.
Là, j’ai rencontré Nathalie, une jolie brune me confrontant
À sa période romantique en quête d’homme énigmatique.
Moi, qui suis plutôt Rome antique, descendant de Jules César,
C’est du moins ce que je lui fis croire avec un esprit de conquête.
Elle me trouva très authentique, peut-être juste un peu bizarre
Mais ce mystère faisait accroire mes arguments pour sa requête.
Elle ressemblait à Cléopâtre, lui dis-je d’un ton assuré
Qui n’eut pas l’air de lui déplaire, son scepticisme dut s’y résoudre.
C’est alors que – coup de théâtre ! – tombant sous le ciel azuré,
Nous sentîmes quelques exemplaires des premières gouttes du coup de foudre.
La suite ? Une histoire ordinaire de présent et de vies antérieures.
Plus la pluie ruisselait d’efforts, plus tout devenait excitant.
Alors les amants opinèrent d’aller dans les chambres intérieures
Pour apprécier le confort et faire l’amour concomitant.
Illustration de Vittorio Giardino.
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