Juste vêtue d’un tout petit rien

Juste vêtue d’un tout petit rien

Il était trois heures du matin lorsqu’elle sonna à ma porte.
À moitié endormi j’ouvris ; elle était là à moitié nue,
Juste vêtue d’un petit rien, une chemise sans façon
Posée sur ses frêles épaules et ne cachant rien de ses charmes.

« Pourriez-vous me prêter des piles ? » Me demanda-t-elle hardiment.
« Je n’en ai plus à la maison et j’ai pensé qu’entre voisins
Vous auriez l’amabilité de m’en fournir quatre exemplaires
Pour mon sex-toy électronique qui vient de me laisser en plan ! »

J’invitai la fille à entrer en faisant semblant de chercher
Les piles qui étaient stockées bien à l’abri dans leur placard.
Prenant pitié du désarroi de ma voisine assez frustrée,
Je lui proposai d’échanger son gode par mon intimité.

La main direct au pantalon, elle tâta la marchandise
Qui jaillit par l’excitation contre toute gravitation.
C’est ainsi que mon sexe sans pile a pris le grade de sex-appeal
Et que j’ai confié sa clef à ma concubine abonnée.

Moralité : en avril, ne te découvre pas d’un fil !

Tableau de William Oxer.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *