Esprit, es-tu là ?

Afin d’invoquer les défunts, le guéridon est inutile
Et je préfère le miroir hermétique à tous les remords.
Bien qu’il s’en exhale un parfum assez subtil voire futile,
L’incommensurable couloir m’entrouvre la porte des morts.

Issus d’un passé englouti dans un trou noir de l’univers,
Voici ma mère, voilà mon père, voici mes frères et mes sœurs
Dont les mémoires ont abouti depuis le seuil de leur hiver
À montrer, comme je l’espère, mon arbre de vie précurseur.

Mon âme-sœur alors m’embrasse de ses bras d’un feu empathique
Dont je sens l’amour pénétrer en moi et rougir comme un poêle.
Et je sens la passion vorace de l’énergie télépathique
D’une vestale perpétrer le brasier de mon cœur d’étoile.

Illustration de ToiVarg.

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