
Faut-il rhabiller les statues, recouvrir les parties honteuses,
Cacher ce qu’on ne saurait voir ; les pénis, les vulves et les seins ?
La censure à bride abattue par sa moralité menteuse
Finira-t-elle par nous avoir avec ses principes malsains ?
Maudite soit la connaissance qui cache le sexe tendu
Et catalogue dégradant l’organe de reproduction
– Pourtant fort utile aux naissances et à l’amour, bien entendu –
Et tous les actes dégradant concernant son introduction.
Paradoxalement le progrès n’a pas stoppé les religions
Qui décrètent la révolution sexuelle comme une offense à Dieu.
Pourtant c’est Lui, bon gré mal gré, qui en a créé des légions
Pour exalter l’évolution sans que ce soit trop fastidieux.
Finalement le sexe est tabou et son usage restrictif
Uniquement par mariage pour prolonger l’humanité.
Garçons et filles, mis bout à bout, sont considérés explosifs
Et le naturisme : cafouillage, libertinage, insanité.
Tableau de Paul Octave Spoutenique Lindingres extrait de « L’art d’en bas au musée d’Orsay ».
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