
Là-bas, au-delà des confins des quatre horizons azurés,
J’ai franchi à pas de géant la frontière de l’espace-temps.
Quant au présent, tellement fin qu’il en parait démesuré,
Il semble émerger du néant qui hier était inexistant.
En raison de ma petitesse, je suis abusé par le leurre
De l’infiniment grand des voies impénétrables de l’Univers.
Demain arrive à la vitesse de mille six cents kilomètres/heure ;
Trop vite pour celui qui ne voit pas comment il passera l’hiver.
Si partir, c’est mourir un peu ; naître et vivre, c’est courir beaucoup
Contre la vie, contre la montre, contre l’avis de ses parents,
Par l’enfant qui fait ce qu’il peut, par l’adulte qui se brise le cou
À vouloir aller à l’encontre des limites du temps apparent.
Tableau de Mendezmendez.
Laisser un commentaire