L’amour fusionnel

Une fois l’organe de mâle branché dans la prise femelle,
Le courant passe, amplifié par un coït accéléré.
La chaleur devient maximale produite de manière informelle
Par sentiments magnifiés d’une passion immodérée.

Quand le couple atteint la vitesse qui suce un maximum d’essence,
Les corps s’élèvent vers les plafonds du premier au septième ciel.
Et le cœur brûle la politesse aux autres organes des sens
Pour atteindre alors les tréfonds du nirvâna existentiel.

On fait refroidir les moteurs, on lave la carrosserie
De tous les fluides corporels qui ont cicatrisé le cœur.
On se dispute les droits d’auteur et toute la paperasserie
Suite au miracle intemporel d’où sortira l’enfant vainqueur.

Tableau de Catrin Welz-Stein sur http://artsdumonde.canalblog.com/archives/2016/03/12/33502041.html .

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