Imperium artificialis intelligentiae

Il faut admettre qu’ils sont plaisants ces petits moteurs de recherche
Avec GPS intégré, intelligence artificielle,
Que tous utilisent à présent pour ne pas passer pour faux derches
Devant ceux qui ont déjà migré vers la souveraineté logicielle.

Je Googelise, tu Microsoftes, il Appelle et elle Netflixe,
Nous YouTubons, vous Facebookez, ils ou elles Mozilla Firefoxent.
Lorsque les vieux livres ripostent, le numérique devient prolixe
Et notre histoire, c’est le bouquet, est réécrite, quel paradoxe !

L’argent qui était mauvais maître va, en se dématérialisant,
Devenir le Dieu progiciel servi par les prêtres en réseau.
Le moindre pas au kilomètre est surveillé dès à présent ;
Penser devient superficiel et l’homme est vraiment un roseau.

Roseau qui plie mais ne rompt pas comme celui de La Fontaine
Et non plus un roseau pensant des pensées de Blaise Pascal.
On passera de vie à trépas mais l’âme mise en quarantaine
Sur des serveurs nous dispensant d’un divin paradis bancal.

Illustration trouble sur https:degooglisons-internet.orgfrmedias .

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