
Le peintre ne voit que modèles et corps à coucher sur sa toile ;
À ses yeux les femmes sont nues et les hommes, satyres en puissance,
Un perce-neige, une hirondelle, pour un printemps sous les étoiles
Et un petit diable cornu, pour un désir de jouissance.
Il aime montrer ce qu’il voit, là où personne ne voit rien ;
Il aime peindre ce qu’il sent, là où il n’y a rien à apprendre ;
Il aime communiquer sans voix comme le ferait un historien
Juste par l’image qu’on ressent et qu’on finira par comprendre.
Oui mais… le peintre est visionnaire qu’on prend pour un original,
Un fou pas vraiment dangereux qui a des hallucinations.
De sa vision embryonnaire, ses émotions subliminales
Mettront un temps bien langoureux jusqu’à l’ultime révélation.
Tableau de Gennady Mikhailovich Zykov.
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