
Avec des miroirs parallèles, je me suis monté un harem
En dupliquant à l’infini mes jolies invitées du soir.
Tant qu’elles sont encore pucelles, elles remontent plus haut le barème,
Une fois ôté leurs bikinis en allant simplement s’asseoir.
Lorsqu’elles sont mûres mais pas difformes, leurs reflets pointent alors la voie
Qui ouvre la carte du tendre stéréoscopique à souhait.
J’en ai quelques-uns qui déforment et qui les laissent alors sans voix
Et les rires, sans se faire attendre, éclatent à gorges dénouées.
Côté verso, l’image nette renvoie leurs formes à l’envers,
Côté recto, l’image émue rougit de façon maladroite.
Le miroir n’est pas malhonnête bien qu’avec un penchant pervers
Qui renverse autant qu’il transmue ce qui est à gauche et à droite.
Tableau de Jean-Gabriel Domergue sur https:www.catherinelarosepoesiaearte.com201205jean-gabriel-domergue-1889-1962.html .
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