
Les nymphes issues de mes rêves et retranscrites en poèmes
Forment une sorte de papier-peint, rime à l’envers, rime à l’endroit.
Comme un long fleuve dont la grève marque chaque nuit de bohème
Par des bordures de sapins avec des raccords maladroits.
Parfois je louche entre les lignes et l’effet 3D apparaît
Avec des métaphores concaves et des paraboles convexes.
Souvent j’y aperçois un signe qui rapidement disparaît
Mais laisse un témoin qui s’enclave dans mon tempérament complexe.
Parmi les femmes nues, l’amour ; parmi les sirènes, le mystère ;
Dans l’absurde, un autre regard ; dans d’autres une chose à appendre.
Toujours se cache un trait d’humour – une précaution élémentaire –
Qui me révèle sans crier gare une vérité à comprendre.
Illustration de Delphine Cauly.
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