En attendant le retour de Barberousse

En attendant le retour de Barberousse

Quand « Il » franchira l’équateur, « Il » sacrifiera à Neptune
Une bouteille de vin fin, millésimé, béni, divin. †
Au temps précis indicateur, c’est-à-dire à l’heure opportune,
« Elle » pensera à lui aux confins du temps des années quatre-vingt.

Car il n’est jamais revenu, le grand navigateur illustre !
Perdu en mer dans la tempête par une nuit de pleine Lune.
Qu’est donc son fantôme devenu ? Hante-t-il son château lacustre ?
Ainsi si Madame est pompette, lui en garde-t-elle rancune ?

Oui et non ; il lui apparaît lorsqu’elle plonge dans l’ivresse
Comme si elle guettait son retour et que son bateau rentre au port.
Elle l’a vu qui l’amarrait, puis qui accourt plein d’allégresse,
Monte l’escalier de sa tour et sexuellement fait son rapport.

(Tableau bizarrement signé 2 fois dont A. Agrippina ;
† vers emprunté à « La rose, la bouteille et la poignée de main » de Georges Brassens.

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

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