La Vénus chinoise

La Vénus chinoise

Au temps des amours tonkinoises, les dieux avaient confié le poste
À une Vénus, bien sûr chinoise, mais très douée pour les ripostes
Car elle savait raccommoder les cœurs victimes de goujats
Et savait les accommoder au nuoc-mâm et sauce soja.

Heureux ceux qui pouvaient s’aimer sans l’aide de l’instigatrice
Car elle aimait les consommer, ces cœurs remplis de cicatrices.
Comme quoi petit à petit, il valait mieux consolider
Ses amours sinon l’appétit de Vénus les invalider.

Mais comme ils sont plusieurs milliards, Vénus a du pain sur la planche
Car aujourd’hui pour faire un gniard, les gens n’ont plus que le dimanche.
Mais ne vous en faites pas les gars, leur déesse-amante-religieuse
Ne peux pas faire de dégâts chez nous car bien trop contagieuse.

Œuvre de Lin Chin-Hsien sur https:www.catherinelarosepoesiaearte.com201804lin-chin-hsien.html .

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