
Aujourd’hui, Madame la Lune, renouvelle sa garde-robe
Et précisément ses chapeaux, des sombreros vertigineux.
En cette période opportune, elle a même enlevé sa robe
Puisqu’elle se cache fort à propos à nos regards libidineux.
Quasiment nue derrière son voile – du moins le croit-elle, naïve,
Voilà qu’un soleil à dessein l’éclaire de tous ses flambeaux.
Tandis que son corps se dévoile, elle n’a comme seule alternative
Que de dissimuler ses seins avec sa brassière en lambeaux.
Voilà pourquoi, lorsqu’elle revient, elle n’expose qu’une interface,
Puis une jambe, une hanche mais toujours en montrant son dos.
Quant au soleil, elle le prévient : si jamais il montre sa face
Il aura, ce prochain dimanche, une éclipse comme rideau.
Tableau de Karol Bak.
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