L’enfant-phare et la femme-bombarde

Un enfant-phare, à peine né, avait la queue illuminée
Mais pas celle que vous croyez car de la race des centaures.
Toutefois sans se surmener, ni se faire discriminer
Il va, ce fanal, déployer et peu à peu, l’idée s’instaure…

L’idée de faire une fanfare. Oui mais tout seul, c’est la galère
Et faire le centaure-orchestre, c’est fatiguant pour les sabots !
Et l’on vit alors l’enfant-phare, par des recherches épistolaires,
Trouver d’ici la Saint-Sylvestre un gars qui trouverait ça beau.

Par Saint-Nougaro, c’est un’ meuf qui a répondu à l’annonce,
À la poitrine en cornemuse avec des cuisses en grosse caisse !
Ensemble, ils vont nous faire un bœuf et un pot-pourri qui défoncent
Cadencés d’aiguës qui s’amusent avec des basses qui encaissent !

Avec une femme-bombarde et un enfant-phare centaure,
Que revivent les scarabées ainsi que les pierres roulantes !
Qu’Assurancetourix le barde leur serve même de mentor
Et la Castafiore, bouche-bée, leur prête sa voix roucoulante !

Tableaux de Władimir Golub sur https:bialczynski.pl20140708bialoruska-wizja-slowianskiej-baji-wladimir-golub .

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