On dit que quand les Espagnols ont débarqué en Amérique
Avec leurs casques et leurs armures, montés sur chevaux harnachés,
En voyant tous ces branquignols, les indigènes hystériques
Les prirent pour des créatures d’un même corps tout attaché.
Monstres à deux têtes et quatre pattes, coiffés et cuirassés de fer,
Tels des barbares extra-terrestres aussi nombreux que les étoiles.
Pas besoin d’être psychopathe pour comprendre que c’est de l’enfer
Qu’ont surgi ces chimères équestres qui mirent tout le monde à poil.
L’hippo-centaure est remonté vers le nord et s’est dispersé
Entre les montagnes et les plaines après plusieurs siècles d’efforts.
Deux races se sont affrontées ; la gente indienne renversée
A dû se dire « La coupe est pleine, l’homme blanc est beaucoup trop fort ! »
Tableau de Władimir Golub sur https:bialczynski.pl20140708bialoruska-wizja-slowianskiej-baji-wladimir-golub .
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