
Dans la grotte aux oiseaux fantasques, je manœuvre un petit bouton
Qui ouvre la porte du temple qui mène au trésor fabuleux.
À tire-d’aile, une bourrasque de soupirs et désirs gloutons
S’échappe lorsque me contemple la Reine au regard globuleux.
J’entre et je sors et puis reviens, intimidé et excité,
Tandis que les murs se referment comme pour capturer leur proie.
C’est l’effet de mon va-et-vient à même la convexité
De la caverne qui à court terme l’a provoqué, du moins je crois.
Prisonnier à vie de la Reine, j’ai un accès illimité
À tous ses fantasmes et caprices pour le meilleur et pour le pire.
Je souhaite cette fin sereine quand je serai à proximité,
Comme une mort fornicatrice, au seuil de mon dernier soupir.
Illustration de Jana Heidersdorf.
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