Dieu fit de moi son magicien cette nuit, d’un rêve éveillé,
Où il nous fit nous rencontrer moi avec mon âme infantile
Par le truchement opticien d’un cœur de fleur émerveillé
Dont l’œil paraissait me montrer comment son esprit me ventile.
Et tout ce que je sème aux vents, questions, contentieux et dilemmes,
M’est répondu par l’intuition qui me souffle au creux de l’oreille
Quelque dénouement innovant, une solution aux problèmes
Ou l’assurance de l’intention d’une espérance sans pareille.
Je l’appelle « l’œil coquelicot » comme un fil rouge qui rassemble
Les amours de chaque printemps qui superposent leurs passions
Par des réseaux ombilicaux dont chaque extrémité ressemble
À un ange œuvrant à plein temps à ma propre émancipation.
Photo de Thomas Hans.
Laisser un commentaire