Elle connaît toutes les ficelles dont elle s’est elle-même attachée
Et la voici donc pêle-mêle sans trop savoir se détacher
Empêtrée dans les compromis qu’elle a longtemps trop accordés
En perdant son autonomie qu’elle s’est auto-sabordée.
Comme elle croit tenir les deux bouts de ce dont elle est entravée
Elle croit pouvoir tenir debout mais cela ne fait que s’aggraver.
Il est temps qu’elle lâche enfin son petit cordon de l’espoir
Tellement petit et tellement fin qu’il ne tient que par désespoir.
C’est ainsi, l’homme aime attacher tout ce qu’il aime à sa portée
Et dont il s’est amouraché au point de ne pouvoir supporter
De restituer sa liberté à son libre arbitre constructeur
Et qu’elle puisse enfin déserter ce Dieu des hommes constricteur.
Tableau de Hannah Silivonchyk.
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