
Par le cordon ombilical	qui relie la femme à sa mère,
S’établit le réseau sacré	indispensable à la survie.
Sont transférés en vertical	ses petits désirs éphémères
Jusqu’au grand Amour consacré	à prolonger sa propre vie.
Ainsi la femme ne vieillit pas ;	elle se transforme doucement
Et devient l’antenne émettrice	qui irradie dans sa famille.
Quand elle passe de vie à trépas,	il est un bouleversement
Qui secoue chaque réceptrice	chez ses filles et petites-filles.
Elle est un kaléidoscope	qui tourne à chaque génération
Et produit de nouveaux visages	encore plus beaux à chaque fois.
J’observe par le télescope	de toutes ses procréations,
Et j’y découvre le balisage	vers Dieu… s’il est toutefois.
Illustration d’Eloy Bida

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