
Janvier glacial, février froid, mars et avril bien trop humides
Me jettent en ce début d’année un cruel refroidissement.
Pourtant je prie avec effroi du bout de mes lèvres timides
Pour un renouveau suranné qui manque hélas d’agissement.
À défaut du réchauffement planétaire annoncé partout,
J’ai dû mal choisir mes frontières et je ne sais plus où j’en suis.
Probablement l’échauffement attendu en mai et surtout
Pour ses journées primesautières et tout le printemps qui s’ensuit.
Adieu avril, tu m’as vanté tes qualités mais sur le fil
Du rasoir qui s’est émoussé, sans doute est-il un peu rouillé.
J’aspire sans m’épouvanter à revoir le meilleur profil
Du beau temps sans cesse repoussé aux calendes grecques brouillées.
Illustration de June Leeloo sur https://havengallery.com/portfolio/june-leeloo-imaginarium
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