Les louves-garoutes

Lorsque montait la pleine Lune, d’est en ouest sous la Voie lactée,
Toutes les dames du village se levaient la nuit pour danser.
Les maris, par cette opportune occasion de s’en délecter,
Chevauchait leurs femmes volages pour une fois récompensées.

Les jeunes loups encore nubiles, ne comprenant pas leurs parents,
Trouvaient leurs manières indécentes et leurs désirs inadéquats.
Surtout qu’au matin, volubiles, ils montraient l’ même signe apparent :
Une logorrhée incessante, personne ne savait pourquoi.

Évidemment les jeunes louves, un peu plus futées que leurs frères,
Suivirent leurs parents sans attendre courant nus sous la Lune rousse.
Et c’est ainsi, si ça se trouve, qu’elles comprirent et déchiffrèrent
Les codes de la carte du tendre tout en se caressant en douce.

Tableau d’Amanda Mijangos

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