L’amour sauvage

Elle voulait goûter tous mes fluides ; mon sperme, mon sang, ma salive
Et me mordit un peu partout causant mille-et-une ecchymoses.
N’étant plus vraiment très lucide, elle m’enduisit d’huile d’olive
Mais qu’elle répandit surtout en me la suçant par osmose.

Elle absorba toute mon essence me laissant juste assez de forces
Pour que je puisse récupérer afin de pouvoir recommencer.
J’eus droit à sa reconnaissance après m’avoir brouté le torse
Par le plaisir inespéré d’un cannibalisme romancé.

Photo de Jerry-Jane Pears.

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