

Autant en emporte l’orage lorsque les torrents sont en crue
Et que leurs eaux tumultueuses transforment les berges boueuses.
Bien plus que force ni que rage, les caprices du temps – qui l’eut cru ? –
Avec leurs pluies majestueuses tirent une langueur bien joueuse.
Autant en emporte le vent, après la pluie vient le beau temps
Et les dents-de-lion en profitent pour sécher akènes à aigrettes.
Mais voici du soleil levant monter le souffle du printemps :
« Adieu houppettes néophytes ! » Disent leurs mères qui les regrettent.
Tableaux d’Oleg Shupliak sur https://arts.center/uk/OlegShupliak .
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