
Quand de chats tu rêves la nuit en noir et blanc uniquement
Peu importe alors si le nombre dépasse ton entendement.
Nonobstant la quantité nuit à un bon endormissement
Mais sitôt qu’ils sortent de l’ombre, gare à ton désenchantement.
Car ils vont sauter sur tes songes qu’ils vont prendre pour des souris ;
Ils vont griffer tes cauchemars afin qu’ils soient plus éprouvants.
Ils te diront dans un mensonge que tu es nue comme une houri
Et qu’un lubrique zigomar va se branler en te trouvant.
Au premier matou onirique, s’il est blanc va le caresser.
S’il est noir, appelle ton chien, ton cheval ou ton perroquet ;
Lâche-le sur ce vampirique chat avant qu’il t’ait agressé
Et aussitôt, mine de rien, disparaîtra ce paltoquet.
Photo d’Adina Rafaila.
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