La nuit de Noël

Les nuits de Noël magnétiques qui attiraient comme un aimant
Toute la magie de l’enfance m’étaient souvent interminables
À guetter la signalétique des rennes dans le firmament
Avec toute la magnificence d’un traîneau inimaginable.

Les années passent et la couleur a changé petit à petit ;
Au milieu de l’adolescence, les rêves changent peu à peu.
Les joies, les peurs et les douleurs qui parfois coupent l’appétit
M’ont apporté la connaissance d’un monde qui fait ce qu’il peut.

Aujourd’hui l’année va trop vite ; Noël revient bien trop souvent.
Je vis une répétition de trois cent soixante-cinq retours.
Retour des ennuis que j’évite, retour des moments émouvantséprouvants,
Retour des mêmes émotions qui font battre mon compte-tours.

Tableau de Frederick Cayley Robinson.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *