


Au moment où je démarrais sur le chemin des écoliers,
J’entendis la voix déformée par l’eau et ses mousses visqueuses.
Je vis la Vouivre des marais avancer nue sans son collier
Toute menue et désarmée et sans manières belliqueuses.
Mais dès que je la reconnus, tout autour de moi bascula ;
Elle m’apparut avec ses armes, prête à bondir sur sa victime.
Elle m’appela « bel inconnu » et son poison m’inocula
Par la puissance de son charme et par ses délices intimes.
Illustration d’Ana Miralles.
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