
L’envolée belle à tire-d’aile, il faut y croire et puis plonger
Avec les ailes de la foi pour tout parachute essentiel.
Puis planer comme l’hirondelle, piquer en chute prolongée ;
Bien sûr, ne pas avoir les foies mais glisser sur un arc-en-ciel.
Pendant les soixante secondes que durera la chute libre,
Sentir la caresse de l’air sur sa peau nue surexcitée,
Embrasser les contours du monde, vivre le parfait équilibre,
Goûter le frôlement solaire sur les fesses sollicitées.
Le goût du risque inséparable d’une audace jusqu’au-boutiste,
Vous fera vivre comme il se doit la plus érotique des chutes,
Puis saisir la main secourable du marié parachutiste
Qui vous passe la bague au doigt et vous sangle à son parachute.
Tableau de Gregory Manchess.
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