Heureux ceux qui sont nés nantis d’une fortune familiale,
Pourvus de lettres de noblesse et assortis d’un beau physique.
Heureux car ils n’ont ressenti ni la misère déloyale,
Ni la famine, ni la faiblesse et ni l’issue euthanasique.
Heureux ceux qui n’ont pas subi le péché de la connaissance
Et qui peuvent voler les gens pour s’enrichir à leurs dépens.
Ils peuvent continuer leurs lubies : mentir, jurer avec aisance,
Adorer le Dieu de l’Argent et tuer les petits rampants.
Heureux ceux qui vivent aujourd’hui sans se préoccuper de demain,
Qui vivent au-dessus de leurs moyens sans épargner notre planète.
Heureux ceux qui vivent des produits qu’ils n’ont faits de leurs propres mains
Et sont d’honorables citoyens doublés de fieffés malhonnêtes.
Heureux jusqu’à quand ? C’est plié ! Une fois qu’ils auront consommé
Et détruit toutes les ressources, les pauvres seront accusés
De s’être trop multiplié en tous lieux et seront sommés
De mettre la main à la bourse sous peine d’être récusés.
Tableau de Daniel Loveday sur https:www.artfinder.comartistdaniel-loveday?epik=dj0yJnU9QXVBOW9faWdJalhBTG5KSU9hc1lPM2Y3T05abjZkZVcmcD0wJm49QjZWYURGcjdWeERvX1FGZ2wxTGVBUSZ0PUFBQUFBR1VpV2VF .
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