

Peu à peu ma vision se trouble dans une brume de couleurs
Qui correspondent à son corps nu qui ne perçoit que le toucher.
Et comme mes deux mains voient double, elles doivent surmonter la douleur
De leur myopie biscornue qui les fait peu à peu loucher.
Enfin au trouble de l’envie, vient le trouble de l’expression ;
Alors je bégaie de caresses qui ressemblent plus à des secousses.
Étrangement elle est ravie de ma timide progression
Et aime tant ma maladresse qu’elle reviendra à ma rescousse.
Tableau de Gilles Rousset sur catherinelarosepoesiaearte.com201212gilles-rousset.html .
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