
J’aime dans les paréidolies voir les formes humanoïdes
Du visage de la nature et de la Terre féminine.
J’attrape des torticolis à prévoir ses organoïdes
Surgir comme la signature de sa féminité divine.
Si j’essayais d’imaginer le Big-Bang d’un œil artistique,
Je verrais bien Dieu accoucher et Sa première étoile cosmique
S’extirper et s’évaginer de sa sainte vulve christique
Qu’il aurait sitôt attouchée dans une lumière orgasmique.
Au bout de sept milliards d’années, Il se serait dit qu’il est temps
De lui inoculer le germe du mal qu’on appelle la vie
Et son descendant condamné à devenir incompétent
Pour qu’enfin arrive le terme de Sa création assouvie.
Tableau de Tina Maria Elena.
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