

À pois, à carreaux, à rayures, les habits aiment voyager
Et entraîner à toutes jambes leurs locataires costumés
Qui, le temps d’une revoyure, repartent, éternels passagers,
Chaussés des bottes les plus ingambes jusqu’à s’y être accoutumé.
Même au repos, ils vagabondent ; les tissus deviennent exotiques :
Sarongs, Paréos, Kimono, Siri, Churidar et Boubou.
Les couleurs indiennes abondent en féerie dans les boutiques
Des paysages méridionaux jusqu’aux régions les plus taboues.
Si aux extrêmes antipodes les garde-robes se dérobent,
Aux deux pôles, elles se déguisent ; il fait si froid sur la banquise.
Les voies de Dieu impénétrables font l’habit le plus vénérable
Car même au salon de l’auto, les vêtements sacerdotaux.
Tableaux de Jonas Burgert sur jonasburgert.deworks .
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