
Et plus j’aimais mon instrument, plus je jouais du violoncelle ;
En hommage à un opéra Je l’avais nommée « Rosalie ».
Je m’en épris éperdument alors qu’elle était jouvencelle
Et quand je la pris dans mes bras, tout son chevalet a pâli.
Lorsque la voix de Rosalie yodlait gaiement avec humour,
Elle me rappelait congrûment les cordes poussées dans l’aiguë
Lorsque j’entamais l’hallali dans une mélopée d’amour
Qui la faisait jouir crûment dans des extases contiguës.
Tandis que j’empoignais son manche et que j’approchais mon archet,
Miaulait une voix féminine évoquant son corps en bonus
Qui, tout doux, écartait les hanches pour m’émouvoir et m’aguicher
Par la séduction léonine que m’offrait son mont de Vénus.
Photo d’Adrien Donot.
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