
Si la naissance baptise d’eau à l’aube même de ma vie
– Vie si stressante qui m’abreuve d’échecs ponctués de réussites –
Vie qui ne fait aucun cadeau si ce n’est veiller à ma survie
Et en m’envoyant des épreuves dont les flammes me ressuscitent.
Sans doute, j’affûte mon âme ; sans doute j’éprouve mon cœur,
Sans cesse, j’aguerris mon corps ; sans cesse, j’exerce l’esprit
Après mille-et-un coups de lames, après déboires et rancœurs,
Des luttes encore et encore, partis pris, mépris incompris.
Pourquoi jamais ce feu ne cesse et jamais douleurs ne s’arrêtent ?
Sans doute car c’est au présent que je dois veiller sensément.
Plutôt qu’une vie de princesse, je vis celle d’un anachorète
Mais grâce au feu omniprésent, je la vis plus intensément.
Photo d’Yves Brette.
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