
À l’instar du membre phallique, poireaux, carottes et concombres,
Tous paréidolie du sexe au goût de leurs liqueurs nacrées,
Les corolles des fleurs bucoliques dont les pétales se jouent des ombres,
S’épanouissent sans complexe au ton du féminin sacré.
Tous ces organes reproducteurs s’ouvrent sans aucune pudeur,
Sans évoquer de flétrissure envers l’organe féminin.
Même l’insecte introducteur, inséminateur baroudeur,
N’est ni marqué par la censure ni traité d’obscène venin.
Ainsi le sexe botanique s’échappe des lois impudiques
Et peut figurer librement à la vue des jeunes innocents.
La flore n’est pas satanique mais la faune tombe, fatidique,
Sous le coup du dénigrement des tenants et aboutissants.
Dans les champs de blé d’Eiderrg à Winzerthur.
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